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Christ en vous, l’espérance de la gloire | Troisième partie : glorifiés dans notre demeure éternelle

Heidi GuastaferroThéologie

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Christ est-il notre fondement (Psaumes 62.6) ? Absolument, et quel fondement inébranlable ! Christ est-il le constructeur, celui qui nous forme à son image (2 Corinthiens 3.18) ? Et Christ est-il celui qui achève l’œuvre de notre salut ?

Certainement. Nous serons glorifiés et parviendrons à bon port, car Christ a prié : « Père, mon désir est que ceux que tu m’as donnés soient avec moi là où je serai et qu’ils contemplent ma gloire, celle que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la création du monde » (Jean 17.24 ; voir aussi Jean 6.39 ; 14.2-3).

Nous serons glorifiés dans l’immortalité parfaite et serons avec Christ pour toujours. Le don de Christ et l’autorité du Père rendent cela possible : « Oui, telle est la volonté de mon Père : que tous ceux qui tournent leurs regards vers le Fils et qui croient en lui, possèdent la vie éternelle, et moi, je les ressusciterai au dernier jour » (Jean 6.40). La foi en Christ est la seule façon d’obtenir la vie éternelle.

Christ en vous : l’espérance de la gloire

Autrefois nous étions « sans espérance et sans Dieu dans le monde » (Ephésiens 2.12). Nous méritions une punition éternelle pour nos péchés.

Mais la grâce de Dieu est apparue à tous les hommes en vue du salut : « Dieu a voulu leur faire connaître quelle est la glorieuse richesse que renferme le secret de son plan pour les non-Juifs. Et voici ce secret : le Christ est en vous, lui en qui se concentre l’espérance de la gloire à venir » (Colossiens 1.27). L’Évangile nous donne l’assurance d’être avec Christ pour toujours. Cela nous remplit d’espérance, de paix et de joie.

Le jour de notre salut final est proche ! Les bienfaits à venir sont encore plus grands que ceux dont nous jouissons en Christ sur la terre : « il s’agit de ce que l’œil n’a pas vu et que l’oreille n’a pas entendu, ce que l’esprit humain n’a jamais soupçonné, mais que Dieu tient en réserve pour ceux qui l’aiment » (1 Corinthiens 2.9).

Lorsque j’étais assise sur les genoux de ma maman à l’âge 4 ans, elle me disait que Jésus avait lavé mes péchés et qu’un jour je serais avec lui pour toujours. Puis, quand ma mère me mettait au lit le soir, elle me disait : « Si je ne te vois pas demain matin, je te verrai au ciel ! » J’aimais et j’aime encore cette espérance céleste !

Il y a quatre ans, mes quatre grands-parents étaient encore tous en vie. Je priais souvent (et je continue à prier !) que les trompettes du retour de Jésus sonnent avant la mort de mes proches. Depuis que mon grand-père, qui aimait beaucoup Jésus, nous a quittés, je commence à comprendre et aimer la vérité que Paul rappelle à ceux qui traversent une période de deuil, «  afin que vous ne soyez pas tristes de la même manière que le reste des hommes, qui n’ont pas d’espérance » (1 Thessaloniciens 4.13).

Tout est bien

Mes grands-parents aimaient me parler d’Horatio Spafford, qui avait perdu ses quatre filles dans un naufrage. S’en remettant au Dieu souverain, il avait écrit les paroles du cantique Quel repos céleste alors qu’il naviguait vers le lieu du naufrage.

Quel repos céleste, Jésus, d’être à toi !
A toi pour la mort et la vie,
Dans les jours mauvais de chanter avec foi :
Tout est bien, ma paix est infinie !

Quel repos céleste ! Mon fardeau n’est plus !
Libre par le sang du Calvaire,
Tous mes ennemis, Jésus les a vaincus,
Gloire et louange à Dieu notre Père !

Quel repos céleste ! Tu conduis mes pas,
Tu me combles de tes richesses,
Dans ton grand amour, chaque jour tu sauras
Déployer envers moi tes tendresses.

Quel repos céleste, quand enfin, Seigneur,
Auprès de toi, j’aurai ma place,
Après les travaux, les combats, la douleur,
À jamais je pourrai voir ta face !

Spafford était un vrai pèlerin dont l’espérance n’était pas dans ce monde mais dans le monde à venir (Hébreux 11.13-16). Que l’exemple de ces pèlerins fidèles qui nous ont précédés nous encourage et nous aide à attendre avec confiance la demeure céleste que le Seigneur nous a préparée !

Un pied dans l’éternité

Ces pèlerins avaient les regards fixés sur les réalités éternelles. On a dit des puritains qu’ils avaient déjà un pied dans l’éternité. Qu’en est-il de nous ? Avons-nous hâte d’entrer dans la présence de Christ ?

L’adoration, l’évangélisation et la persévérance sont les signes visibles de ceux qui aspirent à l’éternité.

Revêts ton armure, soldat, « combats le bon combat de la foi, saisis la vie éternelle que Dieu t’a appelé à connaître » (1 Timothée 6.12). Que Dieu déverse sa grâce sur nous, afin que, quelle que soit la façon dont nous quitterons ce monde, il puisse accomplir la promesse qu’il nous a faite d’être avec Christ pour toujours (1 Pierre 1.3-4) !

Cette série a été consacrée aux bénédictions passées, présentes et futures du salut pour ceux qui sont appelés en Christ : la justification, la sanctification et la glorification. Notre dernière expérience de l’Évangile, à savoir notre glorification future, nous est promise par le Père en Christ, « l’auteur de toute grâce, qui vous a appelés à connaître sa gloire éternelle dans l’union à Jésus-Christ » (1 Pierre 5.10). C’est notre espérance, c’est notre gloire : Christ en nous.

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