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Quand l’avenir semble effrayant

Christina FoxVie chrétienne

Ma belle-mère m’a dit un jour qu’elle n’avait aucune crainte. Nous faisions la queue dans un parc d’attractions. Alors que nous parlions des manèges du parc, elle m’a expliqué qu’autrefois elle avait le vertige. « J’avais peur de beaucoup de choses. Mais puisque la pire des choses qui pouvait m’arriver s’est déjà produite et que j’ai survécu, je n’ai plus peur de rien. » Parce que Dieu l’avait aidée à surmonter la mort de son mari, elle savait qu’il l’aiderait à surmonter n’importe quelle autre épreuve. Elle n’avait plus rien à craindre.

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J’aimerais pouvoir dire que je n’ai aucune crainte, mais ce n’est pas le cas. J’ai confié à une amie cette semaine que j’appréhende les épreuves à venir. Je sais que des malheurs m’attendent, même si je ne sais pas à quel moment ils m’atteindront. L’ombre lointaine de ces circonstances douloureuses m’effraie. Je me demande à quel point ces malheurs seront douloureux et changeront ma vie. J’ai peur du vide que pourrait laisser dans mon cœur la disparition d’un proche. J’ai peur de ne pas être capable de supporter la douleur et le chagrin.

Proverbes 31 parle d’une femme qui envisage l’avenir avec le sourire (v. 25). J’ai beaucoup de mal à envisager l’avenir avec le sourire plutôt qu’avec appréhension. Mais comme je l’ai appris de ma belle-mère, il est possible de franchir la porte de la crainte et de trouver de l’autre côté la joie qui nous attend.

Peut-être envisagez-vous vous aussi l’avenir avec crainte ? Nous manquons de place ici pour examiner tout ce que la Bible dit au sujet de la crainte, des épreuves et de certaines douleurs de la vie, mais il y a quelques vérités importantes que nous devons recevoir dans notre cœur. Ces vérités nous aident à affronter nos peurs avec confiance.

1. Bien que Dieu ne promette pas d’enlever tout ce que nous craignons, il promet d’être avec nous.

Notre Dieu est un Dieu présent. Il est activement impliqué dans les détails de notre vie. Il n’est jamais surpris par ce qui arrive et n’est jamais pris au dépourvu. Agar dans le livre de la Genèse a fait l’expérience que Dieu avait son regard sur elle (Genèse 16.13). Il voit nos chagrins ; il voit notre crainte et notre douleur. Il a compassion de nous. « Et, comme un père est rempli de tendresse pour ses enfants, l’Éternel est plein de tendresse pour ceux qui le révèrent » (Ps 103.13). « Mais toi, Seigneur, tu es un Dieu plein de tendresse, qui nous fait grâce et qui est lent à la colère, qui est riche en amour et en fidélité » (Ps 86.15).

Dieu ne nous protège pas toujours de l’épreuve ou de la tragédie. Il le pourrait mais il ne le fait pas toujours. En revanche il promet d’être avec nous, de nous fortifier et de nous consoler par son Esprit.  Ne sois pas effrayé, car je suis avec toi ; ne sois pas angoissé, car moi je suis ton Dieu. Je t’affermis, je viens à ton secours, pour sûr, je te soutiens de mon bras droit qui fait justice » (Ésaïe 41.10). Il promet de ne jamais nous abandonner : « L’Éternel lui-même marchera devant toi, il sera avec toi, il ne te délaissera pas et il ne t’abandonnera pas. Ne crains rien et ne te laisse pas effrayer » (Deutéronome 31.8). Si nous sommes en Christ, rien ni personne ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu, pas même l’avenir. « Oui, j’en ai l’absolue certitude : ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni le présent ni l’avenir, ni les puissances, ni ce qui est en haut ni ce qui est en bas, ni aucune autre créature, rien ne pourra nous arracher à l’amour que Dieu nous a témoigné en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 8:38-39).

2. Tout ce que nous traversons dans cette vie est temporaire.

2 Corinthiens 4.17 dit : « Nos détresses présentes sont passagères et légères par rapport au poids insurpassable de gloire éternelle qu’elles nous préparent. » Quelle que soit l’épreuve que nous traversions aujourd’hui, elle est passagère et légère par rapport à l’éternité. La gloire qui sera révélée en nous lorsque nous franchirons la ligne d’arrivée a plus de valeur que les chagrins que nous connaissons aujourd’hui. C’est ce que savait la nuée de témoins en Hébreux 11. C’est pourquoi ils ont pu affronter un avenir incertain, la persécution et même le martyre car ils savaient que ce qui leur arrivait était insignifiant comparé à ce qui leur était promis dans l’éternité.

Les épreuves que nous traversons aujourd’hui nous préparent également pour l’éternité. Dieu est en train de nous rendre saints, d’enlever le péché de notre vie et de nous préparer à vivre éternellement avec lui. Ces détresses, épreuves et chagrins que nous traversons, bien qu’ils ne soient pas bons en eux-mêmes, concourent à notre bien et à nous rendre de plus en plus semblables au Christ (Rm 8.28).

Cela signifie que la joie se tient de l’autre côté de nos craintes. Nous devons pousser la porte de nos craintes pour rencontrer la joie qui nous attend de l’autre côté. Nous devons fixer les yeux sur Jésus qui a franchi la porte avant nous : « C’est pourquoi, nous aussi qui sommes entourés d’une telle foule de témoins, débarrassons-nous de tout fardeau, et du péché qui nous cerne si facilement de tous côtés, et courons avec endurance l’épreuve qui nous est proposée. Gardons les yeux fixés sur Jésus, qui nous a ouvert le chemin de la foi et qui la porte à la perfection. Parce qu’il avait en vue la joie qui lui était réservée, il a enduré la mort sur la croix, en méprisant la honte attachée à un tel supplice, et désormais il siège à la droite du trône de Dieu » (Hébreux 12.1-2).

3. Jésus a affronté notre plus grande peur pour nous.

La mort éternelle est la plus grande peur que nous ayons. Lorsque Jésus a affronté cette peur à notre place, quand il a subi le châtiment que nous méritions, il a vaincu cette peur une fois pour toutes. Par la foi en Christ et ce qu’il a fait pour nous, nous sommes sauvés de la mort éternelle et avons l’espérance de la vie éternelle. Toute autre peur dans notre vie a été définitivement dépouillée de sa force à la lumière de ce que le Christ a accompli. « Mes chers amis, je vous le dis : ne craignez pas ceux qui peuvent tuer le corps, mais qui n’ont pas le pouvoir de faire davantage. Savez-vous qui vous devez craindre ? Je vais vous le dire : c’est celui qui, après la mort, a le pouvoir de vous jeter en enfer. Oui, je vous l’assure, c’est lui que vous devez craindre » (Luc 12.4-5). Grâce à Jésus, nous n’avons plus à craindre Dieu ni sa colère. Puisque Jésus a pris soin de notre plus grande crainte, ne sera-t-il pas également avec nous lorsque nous affronterons des craintes de moindre importance ?

De plus, parce que Jésus a affronté notre plus grande peur, nous savons qu’il est un Sauveur qui sait ce que c’est que d’affronter la peur, la tristesse, l’épreuve et la tentation. Ésaïe appelle Jésus « l’homme de douleurs » parce qu’il savait ce que c’était que de vivre dans ce monde corrompu par le péché. Il a pleuré à la mort de Lazare, il a éprouvé de la compassion envers les brebis perdues d’Israël, il a touché les malades et les mourants, il a été rejeté par ses plus proches amis. Il a souffert et subi une mort qu’il ne méritait pas pour nous délivrer de nos péchés. « Il était méprisé, abandonné des hommes, un homme de douleur habitué à la souffrance. Oui, il était semblable à ceux devant lesquels on détourne les yeux. Il était méprisé, et nous n’avons fait aucun cas de sa valeur » (Ésaïe 53.3). « En effet, nous n’avons pas un grand-prêtre qui serait incapable de se sentir touché par nos faiblesses. Au contraire, il a été tenté en tous points comme nous le sommes, mais sans commettre de péché » (Hébreux 4.15).

Alors que j’affronte mes propres craintes, je n’ai qu’une seule consolation : Jésus-Christ. C’est la vérité de ce qu’il est et de ce qu’il a fait qui me soutiendra dans les épreuves à venir, quelles qu’elles soient. Même si le chagrin et le deuil font partie de cette vie, je sais que je ne suis pas seule ; mon Sauveur est toujours avec moi. Et plus je m’approche de la ligne d’arrivée, plus grande est ma joie, car je sais qu’un jour, je franchirai la dernière porte de la crainte pour entrer dans la joie de l’éternité avec le Christ.

Et vous, appréhendez-vous l’avenir ?

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