29 octobre 2024
« Mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître. » Luc 24.16
Ces disciples auraient dû reconnaître Jésus, car ils avaient souvent entendu sa voix. Ils avaient si fréquemment contemplé son visage marqué que nous nous étonnons de les voir ne pas le reconnaître.
Pourtant, n’en est-il pas de même pour nous aussi ? Vous n’avez pas vu Jésus dernièrement. Vous vous êtes pourtant approché de sa table, mais vous ne l’y avez pas rencontré. Vous êtes aux prises avec une sombre difficulté ce soir et, bien qu’il dise clairement: « C’est moi, n’ayez crainte », vous ne pouvez cependant le reconnaître. Hélas, nos yeux sont empêchés.
Nous connaissons sa voix et nous avons contemplé son visage. Nous avons déjà placé la tête sur sa poitrine. Pourtant, bien que Christ soit près de nous, nous nous écrions: « Si seulement je savais où le trouver ! » Nous devrions connaître Jésus, car nous avons le reflet de son image dans les Écritures. Pourtant, comme il nous est souvent possible d’ouvrir ce précieux livre sans y voir le moindre aperçu de notre Bien-Aimé !
Cher enfant de Dieu, êtes-vous dans un tel état ? Jésus fait paître son troupeau parmi les lis de ce monde. Vous marchez parmi ces mêmes lis mais vous ne le voyez pas. Il a pour habitude d’arpenter les nombreuses clairières de l’Écriture et de communier avec son peuple, comme Dieu le fit autrefois avec Adam dans la fraîcheur du soir. Vous traversez pourtant le jardin de l’Écriture mais vous ne parvenez pas à le voir, bien qu’il s’y trouve continuellement.
Pourquoi ne pouvez-vous pas le voir ? Cela doit provenir, dans notre cas comme en celui des disciples, de l’incrédulité. Il est évident qu’ils ne s’attendaient pas à voir Jésus. C’est pourquoi ils ne le reconnurent pas. Dans une grande mesure pour ce qui concerne les choses spirituelles, nous obtenons ce à quoi nous nous attendons de la part du Seigneur. Seule la foi peut nous amener à voir Jésus.
Faites de ce cri votre prière: « Seigneur, ouvre-moi les yeux, afin que je contemple mon Sauveur présent à mes côtés. » Quelle bénédiction de vouloir le voir mais, ô combien meilleur de poser les regards sur lui ! Il est bon pour ceux qui le recherchent mais il est ineffablement précieux pour ceux qui le trouvent !
Charles Spurgeon