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Le zèle chrétien

Emily JensenConsécration

À l’approche de Pâques, je me suis dit que ce serait bien de poster au moins quelques messages à propos de l’enthousiasme que suscite en nous la merveilleuse histoire de la rédemption. Alors que je parcourais de vieux sermons de J.C. Ryle l’autre jour, je suis tombée sur un sermon traitant du zèle chrétien. Je me suis dit que ce serait un mot assez intéressant à étudier pour mieux comprendre l’appel que Jésus adresse à ses disciples.

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Qu’est-ce que le zèle ?

Zèle – servir une cause ou poursuivre un objectif avec beaucoup d’énergie et d’enthousiasme (synonymes : passion et ferveur)

Celui qui a du zèle pour Jésus lui donne toute sa vie et tout son cœur en sacrifice vivant et ne retient rien pour lui-même et ses projets personnels. Tout comme une épouse ne devrait avoir d’yeux que pour son mari, l’Église ne devrait avoir d’yeux que pour le Christ, se soumettre joyeusement à lui et contribuer à répandre son message par tous les moyens dont elle dispose. Les chrétiens zélés communiquent leur joie, leur énergie et leur passion pour l’Évangile aux autres chrétiens ; leur foi est contagieuse.

Les évangélistes, les missionnaires, les pasteurs et même les mères sont quelques exemples de personnes qui travaillent sans relâche et se consacrent à la vocation que Dieu leur a adressée, même si je suis sûre que le zèle chrétien peut se manifester dans d’autres domaines.

Pourquoi est-il si difficile d’être zélé ?

Il manque apparemment aux personnes zélées une qualité fort prisée de notre culture… l’équilibre. Elles sont si attachées à leur cause, si concentrées sur leur mission, si consacrées que l’on est tenté de taxer leur attitude de « bizarre » ou « malsaine ». Ne sommes-nous pas quelquefois tentés, même dans les milieux chrétiens, de nous moquer de ceux qui passent leur temps à témoigner de l’Évangile et ne vivent que pour Jésus ? Cela nous met un peu mal à l’aise. Les personnes qui sont entièrement consacrées à Dieu ne semblent pas se préoccuper autant que nous des choses matérielles ; c’est pourquoi elles agissent différemment. Parfois, cela nous paraît bizarre, et notre seule défense est de nous vanter de notre capacité à mener une vie équilibrée et raisonnable. Puis nous nous disons qu’elles sont certainement dans une catégorie supérieure à laquelle nous n’appartenons pas. Nous sommes juste « normaux ».

Sans parler du monde qui déteste le message de Jésus. Il déteste tout ce qui le concerne, et à la seconde où nous nous attachons à lui, nous devenons nous aussi les objets de sa haine. Il semble souvent plus facile de suivre la foule, de parler d’une voix calme et douce, et de ne hausser le ton que lorsque nous y sommes obligés. Au lieu de défendre la vérité, nous vivons dans la crainte des hommes et nous associons à la foule.

Finalement, ne sommes-nous pas tous un peu insensibles à la vérité ? L’ère de la technologie et des médias sociaux ne contribue pas vraiment à nous faire apprécier le miel de la Parole. Ce que beaucoup considéraient comme un trésor est aujourd’hui oublié et remplacé par de vaines chimères qui n’ont d’autre ambition que de satisfaire nos désirs immédiats. Nous essayons de trouver satisfaction dans des distractions terrestres et nous nous demandons ensuite pourquoi nous sommes fatigués, vides et incapables de servir Dieu.

Jésus, l’Évangile et un zèle parfait

Nous avons un exemple de zèle parfait pour Dieu et ses desseins.

« Car le zèle de ta maison me dévore, et les propos déshonorants de ceux qui te déshonorent tombent sur moi. » (Psaumes 69.9)

Jésus était consumé par son rôle, son but et son message. Il n’était pas partagé ; il était consacré. Il ne craignait pas ce que les gens pouvaient lui faire. Même jusqu’à la mort, il ne s’est pas détourné de son appel – son seul but était d’accomplir la volonté de son Père. C’est ce qu’il a fait. Il a pris sur lui les reproches qui auraient dû tomber sur nous et nous a délivrés. Il nous a imputé sa justice et nous a donné la force et le désir d’être zélés pour Dieu.

Je suis donc libre d’être remplie de zèle pour ma foi. Mais je dois me demander :

  • Puis-je affirmer que je n’ai pas peur de défendre la vérité ?
  • Puis-je affirmer que cela m’est égal si les gens me jugent ou jugent mes motivations parce qu’il me suffit de savoir que Dieu connaît mon cœur ?
  • Puis-je affirmer que je suis prête à tout perdre pour l’avancement de l’Évangile ?
  • Puis-je affirmer que mon cœur se concentre sur une seule chose ?
  • Puis-je affirmer que je suis tellement consacrée à la cause du Christ que je communique ma flamme aux autres ?
  • Puis-je affirmer que je suis consciente de la valeur de la vérité et de son influence sur le monde ?
  • Puis-je affirmer que mes mains sont toujours à l’œuvre pour la cause de l’Évangile ?
  • Puis-je affirmer que mon visage reflète la gloire de Dieu ?
  • Puis-je affirmer que je répands le parfum de Jésus partout où je vais ?

En cette période de Pâques, je suis interpellée par ces pensées et l’exemple que Jésus m’a donné en mourant sur la croix. Ce que je fais de ma vie ici-bas est important, mais seulement si je la donne entièrement à Dieu afin que mes bonnes œuvres ne soient pas consumées, mais durent pour l’éternité.

Avez-vous du zèle ?

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